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Le FCPR : un « bon risque » pour les épargnants ?

Marie Masquelin

Une femme d'affaires concentrée, les mains croisées sur son bureau encombré de documents financiers, illustrant la gestion méticuleuse de ses finances.

Le marché est réputé rationnel. À chaque risque correspond une prime, un rendement potentiel. Notre rôle auprès de nos clients est donc de choisir « le meilleur risque », mais tout dépends du « type » de risque le client est prêt à supporter.


Les trois principaux sont :

  • Le risque de perte en capital Il s’agit du plus évident et constitue la plus grande peur de tout épargnant.

  • Le risque de volatilité La volatilité est souvent présentée comme une mesure du risque de perte en capital. En réalité, elle souligne l’importance des points d’entrée et de sortie sur un investissement. Quelques chiffres pour illustrer ce propos : o Sur les 12 derniers mois, le CAC 40 a progressé de +11,54%. C’est ce qu’enregistrerait un porteur passif, n’ayant réalisé aucun mouvement sur la période. o En revanche, quelqu’un ayant joué de malchance et étant entré le 29 mars 2022 à 6 829,4€ pour en sortir 6 mois plus tard le 29 septembre 2022 à 5 628,42€ constaterait une perte de - 17,5%. o L’investisseur qui, au contraire, aurait réussi à entrer au point le plus bas, et donc au meilleur moment (toujours le 29 septembre 2022 à 5 628,42€) pour sortir au plus haut (7 401,03€ constatés le 07 mars 2023) afficherait une rentabilité de +31.5%. Aucun mécanisme d’analyse de données a réussi à prédire les mouvements de la Bourse avec finesse, le risque de volatilité semble le plus compliqué à maîtriser. Les principes de versements programmés et d’écrêtages réguliers des plus-values restent à ce stade les solutions les plus probantes. Ils ne vous permettront peut-être pas d’optimiser votre placement mais réduiront de façons notables vos pertes. Ce qui est déjà un bon début pour améliorer sa performance !

Graphique du CAC 40 sur un an, d'avril 2022 à avril 2023. Trois points clés : point d'entrée, point de sortie, et point d'entrée et sortie.

  • Le risque d’illiquidité Le dernier risque le plus intéressant, l’investisseur ne peut pas récupérer son argent à sa convenance. Pour un épargnant, cela peut poser des difficultés patrimoniales. Pour un investisseur professionnel, cela représente surtout un « manque à gagner ». En ne pouvant arbitrer sa position, il oblitère sa capacité à saisir une nouvelle opportunité. Or son métier n’est pas de gagner de l’argent mais d’en gagner LE PLUS possible. Le marché considère donc le risque d’illiquidité comme un risque majeur. Et puisque, nous le rappelons, il est rationnel, il lui octroie une prime de risque importante. C’est pour cela que sur tous les horizons de placement, les titres non cotés surperforment les titres cotés. Cela est vrai pour le Private Equity (les actions), comme pour le Private Debt (les obligations) ou le Real Estate (l’immobilier). Ce constat ouvre des perspectives intéressantes pour les épargnants. En effet, le risque d’illiquidité ne représente pas un risque majeur pour eux puisqu’il suffit de prévoir une allocation d’actif intégrant une poche cohérente de liquidité.

Graphique : Rendement et risque des classes d'actifs sur 10 ans. Comparaison entre actifs traditionnels et alternatifs.

Choisir de prendre un risque d’illiquidité revient à dire que, pour une perspective de rendement similaire, vous pourrez réduire les risques de perte en capital et de volatilité.

Quelle offre sélectionnée au sein du Non Coté ?


La catégorie d’actif est vaste.


Elle recouvre théoriquement 95% de l’économie réelle. Des entreprises de toute taille, à tous les stades de maturité. Et dont la croissance peut être accompagnée en action ou en dette avec des risques et des profils de valorisation très différents.


Si pendant longtemps, l’offre s’est surtout caractérisée par sa rareté, de plus en plus de solutions existent pour un épargnant souhaitant « investir dans le monde réel », « donner du sens à son épargne », diversifier son patrimoine ou se décorréler des marchés financiers (petits florilèges des arguments les plus souvent entendus…).


Il n’existe pas de produits parfaits dans l’absolu. Chaque investisseur, chaque projet est différent et mérite une réponse adaptée.

La majorité de nos clients sont friands de dispositifs qui améliorent le couple rendement/risque. Entendons-nous bien : l’humain reste la valeur centrale de toute performance réalisée dans le Non coté. Les personnes qui gèrent l’entreprise, associées à celles qui sauront l’accompagner financièrement et stratégiquement… Mais c’est un métier qui rend humble et toutes solutions pouvant servir de garde-fous à d’éventuelles déconvenues me semblent bonnes à prendre.


Au vu de l’actualité, 2 stratégies nous semblent particulièrement pertinentes :

  1. Les obligations convertibles qui bénéficient à la fois de la hausse des taux et de la baisse des valorisations des sociétés. Vous découvrirez qu’avec la gamme Entrepreneurs & Rendement vous pouvez de surcroît profiter d’une garantie partielle en capital.

  2. Le secondaire, cette catégorie d’actif a tout pour séduire puisqu’elle permet de diversifier son investissement, de réduire son délai de détention et d’améliorer globalement l’objectif de performance. Lorsque l’on sait qu’elle se révèle particulièrement en période de stress économique, il semble évident de s’y intéresser en 2023.


Les obligations convertibles : le meilleur des 2 mondes.


Une entreprise en forte croissance peut rarement se contenter d’un financement bancaire. En complément, elle pourra opter pour une augmentation de capital et accueillir des nouveaux actionnaires ou recourir à un emprunt obligataire sur les marchés privés.


Chacune de ces solutions présente des avantages et des limites :

  • Prenons le cas des obligations, elles ont l’énorme avantage de permettre à un dirigeant de rester maître chez lui et de connaître à l’avance le coût de son financement. Elles supposent en revanche des intérêts, généralement payés au fil de l’eau qui sont autant de charges. L’impact de ces dernières sur la rentabilité, voire la pérennité de l’entreprise sera surveillé de près par les financiers au travers du taux d’endettement. Une entreprise ne peut donc pas recourir trop fréquemment à la dette. Typiquement, une société ayant de multiples projets de croissance externe atteindra rapidement la limite du modèle.

  • Les actions présentent un profil opposé. Ouvrir son capital signifie accepter de partager les profits futurs. En cas de dividendes bien sûr et surtout en cas de cession finale. Son coût ne sera donc connu qu’à la fin. Aussi, une société en forte croissance, qui anticipe un rachat prochain aura tendance à éviter ce dispositif.


Il existe un autre type de financement, hybride, qui emprunte des caractéristiques aux deux modèles : les obligations convertibles.


Une obligation convertible est un contrat obligataire qui prévoit en sus que le prêteur peut choisir d’échanger son contrat contre une action (= une option de conversion). Il peut donc percevoir des intérêts pendant un certain temps puis encaisser une plus-value en cas de conversion et revente. Le fameux meilleur des deux mondes !


Si l’avantage pour l’investisseur semble évident, il convient d’expliciter la position du dirigeant d’entreprise : une obligation convertible est considérée comptablement comme du « quasi-fonds propre », elle ne sera donc pas intégrée dans son taux d’endettement. Reste pour lui à éviter la conversion !

Pour cela, deux dispositifs seront négociés dès le début :

  • Une prime de non-conversion qui sera versée à la fin du prêt si l’option n’a pas été exercée. Elle renforce la rentabilité du modèle pour le prêteur qui est ainsi incité à maintenir sa position.

  • Un plafonnement de la conversion, si la société se vend à un bon prix pendant la durée du prêt, le porteur de l’obligation convertible exercera nécessairement son droit. Mais il ne pourra pas le faire sur l’intégralité de ses obligations. Ainsi le coût final pour le dirigeant de l’entreprise restera moins élevé que celui d’une augmentation de capital traditionnelle.


Depuis quelques mois, les taux d’intérêt ont augmenté. Cela signifie qu’un investisseur peut escompter une meilleure performance sur le moteur obligataire, mais dans le même temps, les valorisations des sociétés ont été revues à la baisse. Ce qui signifie a priori de meilleures opportunités de conversion. Deux excellentes raisons de regarder cette classe d’actif avec intérêt.


Une décennie de confiance avec Entrepreneur Invest : investir dans les PME françaises en toute sécurité.


Depuis 10 ans, chez Entrepreneur Invest, nous proposons d’investir dans des fonds regroupant une vingtaine d’obligations convertibles de PME françaises.


Particularité de notre offre : elle bénéficie également d’un mécanisme de garantie partielle en capital proposé par le Fonds Européen d’Investissement qui réduit mécaniquement le risque pris par les investisseurs.

Ce dispositif vise à favoriser l’investissement dans les entreprises. Il a donc vocation à être efficace et rassurant. Concrètement, il s’agit d’une garantie :

  • Qui remboursera au moins 50% des éventuels défauts en capital qui pourraient être constatés

  • Ligne à ligne : chaque société sera garantie individuellement, indépendamment de la performance globale du fonds. Si l’une d’entre elles connaît des déconvenues, la garantie sera activée, sans attendre une moins-value globale.

  • Dès le 1er euro : que le défaut en capital concerne tout le prêt ou une simple portion, la garantie réduira de moitié l’impact de la perte pour le fonds (et donc pour les épargnants) !

  • Sans limite de temps ou de cause.

  • Dernier point notable : les intérêts versés avant la constatation du défaut ne seront pas déduits de la garantie. Ainsi le risque en capital diminue drastiquement avec le temps.

Graphique : Évolution sur 5 ans de la garantie FEI sur des obligations avec coupons de 5% par an, à hauteur de 70%.

Le FCPR Entrepreneurs & Rendement N°8 sortira dans quelques semaines et sera le 11ème millésime d’une gamme lancée en 2012 qui a su prouver sa résilience et sa régularité. Ce fonds accessible dès 1 000€ pour les personnes physiques comme pour les personnes morales propose de surcroît une fiscalité allégée à la sortie.


Le secondaire : acheter des actifs connus et qualitatifs, avec une décote.


De nombreux institutionnels (mutuelles, assureurs…) sont réglementairement soumis à des ratios de risques. Si le marché anticipe des difficultés, que les taux augmentent, que les valorisations baissent, ces acteurs vont devoir arbitrer leurs positions. Par définition, il n’existe pas de marché pour revendre des actifs non cotés, on parlera donc de « marché secondaire ».

Sur un tel marché, le prix est fixé en fonction de l’offre et de la demande. Si de nombreux institutionnels vendent en même temps, ils devront accepter une décote. Et pour que cette dernière ne soit pas trop importante, ils devront vendre en priorité les actifs les plus demandés, les plus qualitatifs.


Actuellement, des actions de bonne qualité s’échangent avec des décotes de 30-35%. Autant de performances supplémentaires que le nouvel investisseur peut escompter de son placement.


Un gérant spécialisé dans le secondaire pourra racheter des investissements ou des portefeuilles entiers. Ces derniers seront constitués au moins à 50%, parfois bien davantage.


En plus de la décote, l’acheteur bénéficiera donc d’une meilleure appréhension de la qualité des placements et d’une durée de détention raccourcie de plusieurs années. Et s’il réalise une dizaine d’opérations, son risque ne sera pas réparti sur 10 sociétés mais sur 150 à 200 ! Autant d’arguments en faveur de cette classe d’actif. Malheureusement, elle est généralement inaccessible pour la plupart des investisseurs.


Depuis quelques semaines, Entrepreneur Invest propose un fonds qui regroupe l’expertise de plusieurs spécialistes du secondaire, pour une offre encore plus diversifiée et un objectif de performance attractive. Pour en savoir plus, restez à l’écoute de vos conseillers…


Si vous souhaitez découvrir comment vous pouvez jouer un rôle dans le financement de l'innovation en France en explorant les avantages des FCPR. Lisez la suite avec notre prochain article de la série #FCPR pour en savoir plus et envisager comment vous pouvez contribuer à soutenir les start-up prometteuses. #Investissement #Innovation

 

Ce document est communiqué à titre d’information exclusivement et ne constitue en aucun cas une offre d’achat, un conseil en investissement ou une sollicitation de vente. Les informations sont inévitablement partielles, fournies sur la base de données de marché constatée à un moment précis et sont susceptibles d’évolution. Les informations contenues dans ce document sont destinées à une diffusion large sans considération des objectifs d’investissement, de la situation financière ou des besoins particuliers de chaque investisseur potentiel. L’investissement dans ce type de produit comporte des risques particuliers dont le risque d’illiquidité et le risque de perte en capital. Chaque investisseur potentiel devra préalablement à son investissement prendre connaissance des facteurs de risques inhérents au produit. Entrepreneur Invest n’acceptera aucune responsabilité, directe ou indirecte, qui pourrait résulter de l’utilisation de toutes informations contenues dans ce document et ne pourra en aucun cas être tenue responsable pour toute décision prise sur la base des informations contenues dans ce document.


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